Brutalement arrachés à la vie civile: tel fut le destin de nombreux résistants, de juifs persécutés et de ceux considérés par le régime national-socialiste comme «asociaux» et par conséquent internés. Ce projet fait entendre la voix de ceux qui ont par la suite raconté les atrocités de la détention en camp de concentration. De nombreux témoignages sont encore inconnus:
Ceux d’Henri Margraff de Strasbourg et d’Éliane Jeannin Garreau de Paris, tous deux résistants. Celui d’Odette Spingarn, également parisienne, qui avait réussi à se cacher avec sa famille en Dordogne avant d’être déportée à Auschwitz puis dans le camp-annexe de
Flossenbürg. Elle a sauté d’un train de la mort et a pu se sauver.
Qui connaît les mémoires pleines de sensibilité et d’intelligence du prêtre Louis Poutrain, qui a caché des réfractaires au service militaire? Qui a déjà entendu parler de Carl Schrade, ce «Kapo» qui a tenté, par des gestes risqués, d’intervenir pour et non pas contre les prisonniers ?
Des étudiants et des étudiantes en Lettres modernes présentent des podcasts qu’ils ont réalisés eux-mêmes, en langue allemande et française: un patrimoine franco-allemand qui fait résonner le passé jusque dans le présent.
Le projet a été récompensé par le prix culturel franco-allemand de l'Académie de Berlin.
https://podcast-projekt-uni-regensburg-flossenbuerg.de/#podcasts